Lundi 12 août 2024, j’ai été invitée par le Cabinet Solutions Sport Conseils pour animer la table ronde sur le rôle de la presse sportive sur le développement du sport gabonais. Avec la grande Raïssa Laure Medza chef de service sport à Groupe Gabon Télévisions , nous étions à la 5e et dernière table ronde. Elle est très bien placée pour évoquer cette question.
Présence des acteurs principaux du sport
À cette conférence centrée sur l’analyse et les perspectives sur une décennie d’insuffisances, il y avait des députés, des responsables de l’INJS, des promoteurs de sports, des spécialistes de STAPS, le PNPE, les chefs d’entreprises, des présidents d’associations sportives, le comité national olympique, la Directrice Provinciale du sport de l’Estuaire Mme Bérengere Minang , etc.
D’aucuns diront qu’il y a déjà eu beaucoup de travaux sur le sport mais ils ne voient aucune évolution. C’est normal car CES TRAVAUX SONT SOUVENT ORGANISÉS ENTRE BUREAUCRATES. Des gens qui prennent des décisions sur le sport SANS MÊME INVITER LES ACTEURS PRINCIPAUX DU SPORT. Résultat : des décisions qui viennent des nuages pour des questions terrestres. Ici, il a été question de trouver des solutions CONCRÈTES, basées sur les RÉALITÉS DU TERRAIN.
Mon avis sur l’appellation « presse sportive «
Quant à moi, Femme de sports, j’ai interpellé le cabinet sur le terme « presse sportive « . En effet, à mon avis l’on devrait parler de « médias sportifs « . Why ? Parce que la presse concerne uniquement les journalistes et les médias englobent tous ceux qui font dans la communication sportive, comme moi blogueuse/vlogueuse sportive. Et il y en a d’autres.
Cette différenciation est importante car même nos fédérations, ligues, associations sportives, etc pensent que seuls les journalistes ont la légitimité d’aborder les questions sportives. Souvent, je me fais recaler des stades, gymnases, etc car je ne suis pas journaliste. Des pensées moyenâgeuses à l’image de nos gymnases, terrains et textes moyenâgeux quand on sait que la dernière CAN en Côte d’Ivoire, par exemple, a eu une grande visibilité grâce aux blogueurs et aux photographes/vidéastes.
De l’apport des associations sportives dans la vulgarisation du sport gabonais
Enfin, la presse seule ne suffira pas à faire progresser la visibilité du sport local. Il faut inclure d’autres formes de communication. Il n’est point question de concurrence mais il faut travailler, avancer ensemble. Les fédérations, ligues, associations sportives et autres doivent aussi le comprendre. Car nous avons des clubs, ligues et fédérations absents des réseaux sociaux en 2024 ! UNE TRANSITION DES MENTALITÉS S’IMPOSE !
Tout est à refaire. Tout est à revoir !
Merci au Cabinet 2SC pour cette marque de confiance envers ma personne. Big up à Remy Ebanega !