Durant les Jeux paralympiques de Paris 2024 , nous avons vu les athlètes malvoyants des courses être accompagnés par des guides. C’est la catégorie T qui désigne les courses, entre autres. Le guide est un coureur amateur chargé d’orienter et de motiver l’athlète. Il est, en quelque sorte, ses yeux !
Une cordelette et la ligne d’arrivée
Les deux coureurs sont liés par une cordelette qui ne doit être lâchée ni par l’un, ni par l’autre. De plus, c’est le coureur lui-même qui doit franchir la ligne d’arrivée en premier et non le guide, selon le règlement. Les guides les motivent tout au long de la course et c’est très beau.
Une disqualification juste mais inhumaine
Par contre, nous avons assisté à une disqualification que j’ai trouvée injuste : celui de la coureuse espagnole Elena Congost. Cette dernière avait aidé son guide de 57 ans qui avait eu des crampes juste avant la fin de la course.
Elle avait pourtant fini troisième. Mais elle aurait lâché sa cordelette durant quelques secondes. Ce qui est contraire au règlement et lui fait perdre sa médaille de Bronze. Une décision je trouve juste au regard du règlement mais inhumaine concernant la bonté de l’athlète.
Une médaille chacun
Pour finir, le coureur et son guide ont droit TOUS LES DEUX aux médailles s’ils finissent sur le podium. C’est donc un vrai TRAVAIL D’ÉQUIPE bien ficelé.
Au Gabon, il est temps que les autorités comprennent que tout être humain est à même de pratiquer un sport. Les athlètes en situation de handicap sont délaissés, oubliés par les dirigeants. Et pourtant, nous avons un potentiel énorme. À croire qu’ici, avoir un handicap est synonyme d’incapacité. Vivement qu’ils se penchent sur ce cas.